28 juillet 2005
le ventre de ma mère
Mon âme,t’en souviens-tu de la douceur
Du ventre de ma mère,
De ce cocon où baigne la chaleur ;
Non,ne sois pas amère
Qu’il était doux de flotter dans la torpeur,
Encore ignorantes de la misère
Qui tapisse ce monde où règne l’horreur ;
Non,ne sois pas amère
Béates dans cet océan de bonheur,
Nos cœurs battaient à l’unisson,
Nouant dans l’espace infini le meilleur
Et le plus merveilleux des cordons.
Mon âme,t’en souviens-tu de la douceur
Du ventre de ma mère ;
Viens et ravales tes pleurs ;
Non,ne sois pas amère.
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